Descartes e a primeira parte da Meditação Segunda: da natureza da mente humana ou de uma suposta equivocidade do cogito?

Abstract

Ce mémoire réfléchit une recherche sur le cogito cartésien. Sa présupposition fondamentale se trouve dans la constatation que ce principe de Descartes, quoique notablement connu par tout l univers philosophique, est souvent mal compris; surtout parce qu il semble avoir une tendance très diffusée à le mettre à l écart de l exclusivité d une seule et réductrice dimension définisseuse, c estàdire, celle qui le conçoit exclusivement sous le signe de la raison. En objection à cette tendance, on soutient ici l hypothèse d une supposée équivocité de ce principe cartésien; en termes précis: le cogito est un donné, mais aussi un fait; c est une certitude logique, mais aussi intuitive; c est métaphysique, mais aussi psychologie, c est comprenance, mais aussi volonté; enfin, le cogito est indiscutablement raison, mais, définitivement, il est aussi désir. Afin de soutenir cette position, l analyse de ce travail se divise en deux parties fondamentales. Dans la première, on relève quelques aspects selon lesquels le cogito se constitue dans la pensée de Descartes en général; et on discute le statut luimême de ce principe dans le Discours de la Méthode, oeuvre dans laquelle il a été annoncé pour la première fois. Ensuite, dans la deuxième partie, on discourt, proprement, sur la fondamentation précise de l hypothèse initiale de la recherche: on établit la caractérisation équivoque de la certitude que le cogito représente une certitude de deux ordres: métaphysique et psychologique et l interprétation que l on a faite des deux définitions de ce principe que Descartes luimême nous offre dans la première partie de sa Méditation Seconde: De la nature de l esprit humain . De ce fait, en réfléchissant sur tout le contenu de la réflexion proposée et en considérant, minimalement, la théorie cartésienne de la substance, on conclut qu il est entièrement justifiable une équivocité supposée du cogito.