A expressão da espiritualidade e do corpo feminino no livro Eu, Tituba, bruxa negra de Salém, de Maryse Condé e Torto Arado, de Itamar Vieira Júnior

Abstract

Cet article propose une analyse comparative du roman de l’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé, Moi, Tituba... sorcière [1986] (2019) et de celui du brésilien Itamar Vieira Júnior, Torto Arado (2019). Cette étude traite la question de la représentativité du genre, dans les deux romans, à travers le protagonisme féminin. Ainsi, la première question à étudier sera la manière dont la spiritualité, dans l'univers féminin, est traité dans ces narratives, soulignant la question ancestrale et la connexion entre les personnages vivants et non vivants. Sur cette base, nous soulignerons certaines similarités et différences esthétiques exprimées dans ces récits et leurs implications. Ensuite, nous examinerons l'importance du corps féminin dans les deux récits, en essayant de montrer comment le désir et le sexe soulèvent des discussions socioculturelles importantes. Pour finir, nous essayerons de montrer pourquoi le contact des étudiants avec la littérature francophone est fondamental dans le cadre de la Licence en Lettres de l'Université Fédérale d'Uberlândia (UFU). En effet, les études littéraires sont une porte d'entrée vers un nouveau monde qui, en même temps, peut faire référence à notre réalité socioculturelle. Tel est le cas des récits ici représentés qui traitent, entre autres, de l'ascendance, des effets de la colonisation, de la recherche de l'identité, de l'autonomie du corps féminin, et de l'exercice de la spiritualité, parmi d'autres questions bien concernant la réalité socioculturelle du Brésil.