Fabiano e Jean Valjean: entre os espaços das vidas miseráveis

Abstract

Victor Hugo et Graciliano Ramos, à partir leurs œuvres - considérées comme des classiques - dénoncent les méfaits de la société et représentent ceux qui sont, d’innombrables fois, oubliés et/ou négligés par celle-ci. Ces représentations, soutenues par les XIXe et XXe siècles comme arrière-plans demeurent, toutefois, comme des sources d’étude et recherche encore aujourd’hui, en nous permettant d’avoir un regard critique sur notre passé en nous provoquant quant à notre présent. À cet égard et par le biais de la littérature comparée, nous présentons dans cette monographie des connexions entre les romans Vidas secas (1938) de Graciliano Ramos et Les misérables (1862) de Victor Hugo, à partir de leurs personnages principaux Fabiano et Jean Valjean et par l’étude de l’espace carcéral (par exemple), très évoqué dans ces récits et essentiels pour la construction et le développement des personnages ici analysés. Appuyés sur Forster, Antonio Candido et Foucault, nous suivrons les chemins parcurus par ces personnages qui errent entre l’ambivalence de sentiments et des situations qui extrapolent la condition humaine. Par ailleurs, Carvalhal (2006), nous fait remarquer que la littérature comparée peut contribuer à la compréhension des questions littéraires qui ont besoin de perspectives larges, permettant l’investigation de problèmes identiques ou similaires dans différents contextes, en plus de favoriser simultanément la vision critique des littératures nationales ce à quoi nous ajoutons voire, internationale.