A ampliação regulamentatória do uso medicinal da maconha como forma de efetivação do direito fundamental à saúde

Abstract

La Cannabis sativa L, conocida vulgarmente como marihuana, es una planta constituida por alrededor de 400 compuestos distintos, de los cuales 70 son considerados psicoactivos, los canabinoides. De estos, al menos seis se destacan por sus propiedades terapéuticas, explotadas hace milenios por diferentes civilizaciones; estudiadas y comprobadas por la Ciencia occidental desde la década de 1960. Sin embargo, la marihuana y sus compuestos son clasificadas, por la legislación internacional – y, hasta recientemente, por el derecho brasileño – como drogas ilegales dotadas de características peligrosas, razón por la que su producción, distribución y consumo se encuentran prohibidos. Pero, en Brasil, en 2014, cuando un grupo de pacientes y sus familiares empezaron a reclamar el derecho al tratamiento con medicamentos hechos con cannabinoides, con énfasis para el cannabidiol (CBD), lo cual derivó en una serie de cambios en las normas de la Agencia Nacional de Vigilancia Sanitaria (Anvisa), que, actualmente, pasó a autorizar la importación del CBD, en carácter excepcional. Mientras esto, la Ley de Drogas, al prohibir el cultivo y el consumo de drogas, excepciona su utilización para fines científicos o medicinales, aunque tal disposición nunca haya sido reglamentada. Así, el objetivo del presente trabajo es investigar cómo tal omisión del Estado en la reglamentación del uso medicinal de la marihuana, así como la restricción hecha en la reglamentación de la Anvisa – la cual autoriza la adquisición solamente por medio de importación y en carácter excepcional – violan el derecho fundamental a la salud. Para ello, ha sido hecha una revisión bibliográfica y documental de textos jurídicos e historiográficos que versan de la criminalización de las drogas en general y de la marihuana, en específico, así como una pesquisa documental sobre el proceso de estigmatización de la cannabis, que, durante el siglo XX, ha pasado de sustancia medicinal ampliamente usada a la condición de droga peligrosa que debería tener su uso erradicado. También se realizó un análisis sobre la jurisprudencia del Tribunal de Justicia del Estado de Minas Gerais y del Tribunal Regional Federal de la Primera Región sobre las acciones que juzgaron temas relativos a la utilización medicinal de la marihuana. Los resultados han indicado que la criminalización de la cannabis sufrió fuertes influencias economías, moralistas, religiosas y, en el caso de Brasil, racistas, que han sido poco fundamentadas en argumentos científicos. Ya el análisis de los tribunales ha mostrado la demanda creciente por el uso medicinal de los cannabinoides, apuntados, en numerosas acciones, como condición de sobrevivencia de enfermos de todas las edades, sobretodo de niños. Todas estas investigaciones muestran las dificultades en costear la importación del medicamento en la forma como ella es autorizada por la Anvisa. La conclusión, así, es que la reglamentación del uso medicinal de la marihuana, como es hecha actualmente, excluye de su protección pacientes y familiares que no poseen las suficientes condiciones financieras para la importación de los cannabinoides y que, por ende, vulnera el derecho fundamental a la salud – de acceso universal y gratuito – y debe, por ello, ser ampliada, con fines de abarcar los titulares del derecho a la salud en su totalidad.

Le Cannabis sativa L est une plante constituée par plus ou moins 400 composés différents, lesquels 70 sont considérés psychoactifs, les cannabinoïdes. Parmi ces substances, six ont propriétés médicinales connues et explorées il y a milliers d'années et confirmées par la Science occidentale depuis la décennie des années soixante. Cependant, le cannabis avec ses composés sont classifiées par le droit international – et, jusque récemment, par le droit brésilien – comme drogues illicites considérées dangereuses et, pour cette raison, sa production, distribution et consume sont prohibés. Mais, au Brésil, à partir de 2014, quand un groupe de patients et sa famille ont commencé à réclamer le droit au traitement avec médicaments à base de cannabinoïdes, surtout le canabidiol (CBD), il y a eu une série de transformations dans les normes de l'Agence de Veille Sanitaire (en portugais, « Anvisa »), laquelle, actuellement, autorise l'importation de CBD, mais juste de forme exceptionnelle. En même temps, la Loi de Drogues, quand interdit la culture et l'use de drogues, fait une exception concernent à son utilisation avec objectifs scientifiques et médicinales, cependant cette disposition n'a jamais été réglementée. Ainsi, l'objectif de ce travail est de rechercher comment l'omission de l’État en question qui concerne à la réglementation de l'utilisation médicinale du cannabis, comme la restriction dans la réglementation de l'Anvisa – laquelle autorise l'acquisition seulement par importation et de forme exceptionnelle – violent le droit fondamental à la santé. Pour cela, ce a été élaboré une révision bibliographique et documentaire des articles juridiques et historiographique qui traitent de la criminalisation des drogues en général et du cannabis en particulier, ainsi que ce a été élaborée une recherche documentaire sur le procès de stigmatisation du cannabis, lequel, pendant le siècle XX, avant considéré une substance médicinal très utilisée, c'est devenu une drogue dangereuse qu'il faut éradiquer. De plus, c'est a été fait une recherche sur la jurisprudence du Tribunal de l'État de Minas Gerais et du Tribunal Régional Fédéral de la Première Région concernant aux procès qui jugent les affaires d'utilisation médicinal du cannabis. Les résultats montrent que la criminalisation du cannabis est fruit des influences économiques, moralistes, religieuses et même raciste, dans le cas du Brésil, en plus de peu fondée sur des arguments scientifiques. À propos de la recherche dans les tribunaux, elle montre la croissante demande par l'utilisation médicinale des cannabinoïdes, indiqués comme condition de survie des malades avec tous les âges, surtout les enfants. Toutes ces recherches démontrent les difficultés pour financier l'importation du médicament comme elle est autorisée par l'Anvisa. Ainsi, la conclusion est que la réglementation de l'usage médicinal du cannabis, comme elle est faite actuellement, exclut les patients et sa famille qui n'ont pas conditions de couvrir les coûtes avec l'importation du médicament et, pour cette raison, l'État viole le droit fondamental à la santé – d'accès universel et gratuit – et, par conséquent, cette réglementation doit être élargie, pour englober les titulaires du droit à la santé dans leur intégralité.